ZOOM sur …. un studio dans notre rue

ACCES DIGITAL

6 bis rue Edouard Adam 76000 ROUEN

http://www.accesdigital.com/    http://www.myspace.com/accesdigital

Origine :

Création en 1987 – il y a 25 ans – initialement dans un garage à Grand Quevilly

François CASAYS musicien élève du conservatoire de Rouen dans la classe d’orgue de Louis Thiry, claviers dans différents groupes. Besoin d’allier passion du son, de la musique et de la création

Début avec scène rouennaise : Dogs, Les Nurses, Blue Sound

ROCK A ROUEN: Dogs, Olivensteins,… (les Enfants du Rock 1984)

http://www.youtube.com/watch?v=5K0F4vv2OpQ

A l’époque, Le planning du studio était réservé 6 mois à l’avance, la filière était plus organisée et le nombre de jours pour travailler sur un album était plus important. Aujourd’hui grâce au numérique on travaille plus vite mais la filière du disque est moins organisée. On travaille au coup par coup.

 

Aujourd’hui, 1/3 des artistes sont de la région rouennaise, 1/2 de Paris et le reste est international (Afrique – Royaume Uni, Japon )L a clientèle parisienne est attirée par l’aménagement du studio, la convivialité du lieu et le calme de la province. « Du coup les artistes qui viennent ici sont isolés de leur vie de tous les jours, sont plus concentrés et les producteurs en sont ravis »

Accueil de musiciens de tous les genres et sonorités : de la musique classique au Jazz, en passant par la chanson, rock, rap, …

L’installation, rue Édouard Adam, date de 1991. Anciennement une fabrique de peinture, puis un magasin de planche à voile et de glisses « Quai 34 »

De gros travaux d’aménagement on été effectué afin d’offrir la meilleure qualité de son aux musiciens. Le studio a été construit telle une boîte dans une boîte. Important d’être isolé de l’extérieur pour ne pas gêner ni l’être. L’aménagement des régies et studio a été effectué par un acousticien de renom JP LAFONT (http://www.lafontaudio.com/etudes/00_menu.htm)

Le studio est aujourd’hui équipé de 2 régies d’enregistrement et de 5 cabines de prises de son et d’une grande salle de détente.

De part le passage des artistes au sein du studio, Accès Digital participe à la vie économique de notre ville et du quartier.

Depuis que les genres se mélangent, la capacité de travailler avec des groupes d’horizons différents est devenue une force. Les cloisonnements musicaux ont plus au moins disparu et tous les styles deviennent perméables.Les clients du studio sont souvent issus de petits labels. Quelques noms : Vincent Delerm (1er album), Loic Lantoine, l’orchestre de Contrebasses, Saïan Supa Crew, Raggasonic, Mob Deep, le Quatuor Arditi (référence en musique contemporaine)…parmi les plus de 300 albums enregistrés au studio. Parmi ces albums plusieurs ont reçu 4 T Télérama mais également d’autres récompenses à l’internationale pour la qualité du son dont King records au Japon société distribuée par Sony.

François enregistre aussi des musiques de films (Mes Amours, Mes Amis avec Vincent Lindon, le jour de mes vingt ans, Le bonheur de Pierre avec Pierre Richard) etc. Toutes les conditions sont réunies pour la création sonore.

François enregistre aussi les artistes à l’extérieur du studio pour des ensembles symphoniques (Théâtre des Arts )et pour de multiples concerts classiques et musiques actuelles.

Le travail d’un ingénieur du son est de permettre aux artistes de s’affranchir des contraintes techniques afin d’enregistrer la fraîcheur et la spontanéité d’une création. Il est nécessaire que les artistes soient à l’aise et disponibles afin d’enregistrer leur album tel qu’ils l’ont créé ou interprété. Ainsi le métier de François – il y tient – dépasse celui d’un technicien et devient celui d’un réalisateur ou producteur artistique (sens anglais du terme producer), un véritable soutien et guide pour les artistes.

Le studio offre en plus de l’enregistrement et du mixage, une activité de mastering. La masterisation d’un morceau permet d’équilibrer le son d’un album et de le rendre diffusable sur les supports actuels et de donner une qualité pour une écoute allant du casque à une chaîne de salon.

 

Évolution :Au début du studio, un album se créait sur une durée de 20 jours pour l’enregistrement et 10 jours de mixage. Désormais le tout se déroule sur 6 à 13 jours. Cette réduction de temps est liée aux contraintes économiques et à l’évolution de la production musicale.

La première révolution fût celle de l’informatique, les outils numériques ont remplacé ceux analogiques. Le studio Accès Digital a été le premier studio à passer, il y a 15 ans 1997-98, en 100% numérique. Les immenses consoles d’enregistrement et rack d’effets ont été remplacé par des logiciels avec plusieurs unités d’ordinateurs

Le gros avantage de cet outil numérique est de pouvoir tester des montages multiples et rapidement. Auparavant, avec un mixage analogique, il était plus difficile de reproduire des sonorités choisies lors d’une séance précédente.

Le Rap a été l’un des premiers courants musicaux à explorer les combinaisons possibles offertes par les outils numériques.

Le métier suit l’évolution des supports numériques. Au début, les enregistrements nécessaires à un album étaient stockés sur environ 100 CD, puis 10 DVD et maintenant sur des disques durs.

La deuxième révolution est celle que nous vivons depuis une dizaine d’année : la diffusion numérique des morceaux. Avec une réduction importante des budgets pour produire un album.

Cette évolution a permis aussi la démocratisation de la Culture. Le nombre de groupe nouveau augmente constamment ; une grande offre est à la disposition du public.

Aujourd’hui les tarifs des sessions d’enregistrement sont similaires à ceux pratiqués, il y a 20ans.

 

Une réflexion sur “ZOOM sur …. un studio dans notre rue

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